Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Deezer c’est seuppperrr… mais jm’en veux, je crois que ma sensibilité musicale se réduit a presque rien et ça m’emm****. Parce que du coup j’ai vite fait le tour de ma playlist, qui doit se réduire à…bah presque rien. J’suis sectaire en musique. C’est comme dans la vie, quand y’a pas les violons, les petits ting ting des notes de piano, je suis de glace. Bref c’était pas vraiment le but de mon article, parler du vide intersidéral qui m’envahi quand je cherche des nouvelles musiques… le vide il est déjà là avant finalement.
.
J’ai la tête en vrac, j’ai même pas le courage d’essayer de mettre les choses à plat avec moi-même. J’veux que tout se règle, là tout de suite maintenant, j’ai aucune patience c’est maladif.
Exemple 1 : quand je m’embrouillais avec Sacha parce qu’il me manquait et qu’il refusait de me voir sur le champs, je pleurais, je tapais du pied, je gueulais, je menaçais. Et je m’offusquais de m’entendre répliquer que j’étais une gamine capricieuse.
Moi capricieuse…
Exemple 2 : j’ai pas su attendre pour faire les soldes, mercredi jour d’ouverture j’étais dedans, partiels ou pas.
Exemple 3 : J’ai pas pu attendre plus de trois jours des nouvelles de Julien. On a eu beau me dire, me répéter « attend jeudi. Ça fait QUE trois jours ». J’avais la sensation que un jour était devenu un mois et j’ai craqué. J’ai eu beau penser « de toute façon ne regrette rien, si tu n’as pas su résister alors que c’était si important c’est que ça te paraissait légitime, si ça lui parait pas si logique à lui, (blabla blabla...) s’il n’a pas ta façon de penser ni de voir les choses, qu’est ce que tu peux bien regretter ? ».
Et puis, s’il a pas jugé utile de me donner des nouvelles pendant trois jours et qu’il se résout à plus m’en donner du tout après un texto mal placé, c’est qu’il tenait pas tant à me revoir au final.
N’y pense pas….
C’est horrible, il me tétanise. C’est comme un job trop sérieux, un truc a responsabilité qui me dépasse, c’est pas mon niveau. Je veux cette place, je veux en être capable. J’ai passé l’entretien, j’ai franchi les premières étapes. J’avais un masque et des genouillères au cas où. Mais le costume est trop lourd à porter, j’peux pas répondre au téléphone j’ai pas le bon langage, et j’connais pas les méthodes, j’ai pas la bonne formation. Y’a trop de maths là dedans, trop de calcul dont je ne connais pas les formules, aussi simples soient-elles. Tout ce vocable, ces stratégies. Ca doit pas être naturel normalement? Y'a pas un moment où t'es en sécurité, détendu? Après quinze jours, ça devrait s'être éclairci non? J’ai pas été dans la bonne école. Y’a un patron qui me regarde d’un mauvais œil et à tout moment peut me dire « pas les bonnes compétences, pas les capacités, rentrez chez vous ».
C’est sûrement trop tard. Finalement je ne sais pas si je dois être triste. Parce que j’accordais tellement d’importance à tout ça que ça me rongeait avant même d’avoir commencé. Toutes ces histoires foireuses depuis Sacha me décevaient mais ne me détruisaient pas de cette façon. Ça marchait juste pas. Mais là c’est autrement plus violent pour moi et mon petit cœur. C’est le genre d’histoires perverses où je m’accroche coûte que coûte à ma douleur, je ferme les yeux j’écoute plus rien je VEUX celui là et pas l’autre.
On dirait un trampoline, je saute dessus mollement, je rebondis vaguement, bouing bouing, un peu blasée, j’en ai marre je retombe sur le dos et m’enfonce un peu dans la bâche détendue. J’ai pas vraiment l’envie ni le courage de continuer à sauter dessus. Et puis là y’a eu comme une explosion, un saut tellement puissant qu’il me balance à 15m du trampoline avant que j’réalise quoique ce soit. Je pars super loin et hyper vite, et j’me mange le bitume bien comme il faut en retombant juste à coté du trampoline. Voilà bien fait. Maintenant t’as plus qu’à attendre gentiment que ça cicatrise, que tes 36 fractures se résorbent avant de recommencer à jouer sur un trampoline qui tu maîtrises à moitié.