Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)


Index des rubriques

Recherche


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Ailleurs sur Joueb.com
De tes rêves à mon rêve.

Je recopie une chanson de Linda Lemay que j'écoutais avec Mélène l'année dernière... je l'écoutais aussi en boucle les 456789 heures passées dans sa chambre à l'attendre, à lessiver les murs, les peindre, les repeindre, bouger ses meubles, trier ses livres... autant j'me sentais seule après de lui, j'avais toujours les larmes aux yeux, autant j'étais heureuse dans sa chambre, j'aurais pu m'y enterrer sans me préoccuper de ce qu'il se serait passé dehors. J'savais que j'écouterais plus cette chanson de la même façon une fois séparée de Sacha. Alors je la publie maintenant.

On a parcouru le chemin de tes rêves à mes rêves, tes doigts à mes seins, de ta bouche à mes lèvres, de la guerre à la trêve. Combien d' fois, mon Amour ? Combien d'aller-retour entre la haine et l'amour ?

Chaque fois, la route et ses chaos et ses roches et ses trous m'arrachaient à ta peau, me rejetaient sur tes genoux, me tatouaient sur ta joue. Combien de grands voyages pour autant de naufrages sur ce même rivage ?

Jusqu'au jour où j'ai dit: "
Va t'en ! J'ai plus rien à blesser qui soit vierge de coups. J' suis fatiguée des kilomètres qu'on franchit pour être à un plus mauvais bout"
J'ai dit:
"Prends ta voiture de fortune et roule tant qu' tu voudras va t'en donc promettre ta lune à une autre que moi"

J' croyais pas qu' t'allais m'obéir à la lettre comme ça, je t'ai regardé partir en mourant tout bas.
Brisée à des endroits que j' me connaissais pas entre mon coeur et tes bras. Les étoiles que j'avais dans le regard et qui semblaient te plaire sont venues s'échouer comme des étoiles de mer sur l'estran désert. Le coeur comme un souvenir, le corps comme un grenier, j'ai eu peur de m'écrouler.

Je sais pas d' quelle manière, comme poussée par le vent, j' me suis mise à poursuivre en courant le nuage de poussière que ta voiture de misère faisait tourbillonner en filant.

Puis j'ai crié: "Attends-moi j'arrive ! Je peux pas vivre sans toi. Et si c'est pas une vie de te suivre et bien ce s'ra c' que ce s'ra. T'as encore, dans les mains la petite cuillère qui m' ramassait si bien quand j' m'écrasais par terre ". 

Mais, bien sûr, t'as rien entendu et ton nuage et toi vous avez disparu, et je suis restée là comme un cheval de bois qui ne berce plus personne et que l'on abandonne que l'on met au rebus.

Un jour que j' me croyais mieux que j'allais au village et que c'était pluvieux, à deux nuages d'un orage à faire taire les oiseaux, à deux pas du resto et à trois du garage, à deux doigts d'oublier.

Perdue dans mon imperméable et dans quelques pensées comme:
"C'est drôle dans le sable
Toutes ces traces de souliers"
, comme: "J' sais pas c' que j' vais foutre de ma longue soirée".
Juste à coté de moi ce parfum agréable, ces cheveux familiers c'était... c'était toi…
Et l'orage éclata en même temps que le morceau de chair qui me servait de cœur.
Et le vent se leva en même temps qu'un éclair, nous fît tous les deux trembler de peur.
J'ai dit: "Si tu viens pour les étoiles elles sont tombées dans la boue, si t'es là pour me voir, j' te signale qu' y'a plus rien à voir du tout"

T'as dis:
"J'ai parcouru les chemins de mes rêves à des rêves qui n'étaient pas les tiens...J' voulais juste que tu saches, mon Amour que ces foutus parcours ont toujours été vains..."
Alors j'ai dit:
"Puisque t'es là viens donc prendre un café si tu veux, tu jetteras quelques bûches au foyer ça nous réchauffera le temps que l'orage passe et que le feu s'embrase
Comme autrefois !"


Et c'est là qu' t'as baissé les yeux et que t'as dit: "J' pourrai pas car, tu vois, y a un feu que j'ai fait là-bas. Elle te ressemble un peu celle à qui j'ai dit: "Oui". Ce petit "Oui" précieux que je n' t'ai jamais dit"
T'as ajouté qu'aussi elle prend bien soin du p'tit et qu'il est trop tard aujourd'hui, pour réparer l'erreur, la pire de ta vie, qu’est celle d'être parti d'ici. Tu t'es mis à genoux dans la vase pour me demander pardon, le tonnerre m'a volé ta phrase et tu t'es levé d'un bond.

Et t'es parti, l'air malheureux, le pantalon tout sale et au coin de mes yeux y'avait comme... des étoiles.

Ecrit par nolita, à 20:07 dans la rubrique "Actualités".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom