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- Tu sais mon Amour, ce malaise, celui là même que tu ressens quand on te retire deux heures de sommeil alors que tu viens de passer trois nuits blanches, le même principe que celui à qui on retire un verre d’eau après des jours dans le désert…cette impression là toujours que j’ai eu en te quittant, une bonbonne d’oxygène en moins, un poumon amputé.
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Alors non je ne prends pas l’initiative de sortir de ta chambre, quoique tu puisses en dire, et ce même malaise que je décris maladroitement ne se lit pas sur mon visage. Pourtant j’ai passé la journée et un bout de la nuit à t’étudier visuellement, à m’imprégner de toi en comptant les minutes, à voler un peu de ta chaleur…à décrypter ton visage en décelant les moindres pores de ta peau.
Mais j'y trouve toujourd rien.
J'attends que tu me regardes un peu. Qu'on se regarde un peu.
Les minutes défilent…je les préfère avec toi. Prend les, toi, les initiatives, je te les laisse même si je t’en veux de me faire partir…c’est l’heure qui tourne, ce n’est pas toi, car ma logique implacable voudrait que tu saches arrêter le temps…
« Houhou »…tu t’énerverais presque si tu ne prenais pas de gants…et tu ne vois pas que mon sale caractère te vaudrait trois baffes pour si peu, tu as de la chance d’être toi, tu es le seul à me faire taire.
°o° Et il pleut dehors et j’aime le tgv, les gouttes qui défilent à l’horizontal me détendent d’une manière surréaliste. °o°
C’est drôle tiens, quand tu me reproches quelque chose tu craches ma faute comme si tu l’avais gardé sur ta langue très longtemps, comme si tu retirais les bouts de verres et tu brûles mes regards uns à uns. Tes yeux comme des chalumeaux tu souffles une flamme sur mes pupilles silencieuses et moi les lèvres closes je souris comme pour apaiser ce brasier.
Et merde ! À quoi bon répondre ? Non je ne décolle pas de ton lit je voudrais bien me greffer au matelas, oui voilà ! Y coudre mes membres comme Gulliver sur la doublure.
On s’est allongé une minute avant de partir, je n’avais pas encore osé faire ça, t’allonger pour me blottir contre toi. Te parler à l’oreille. Je fais des phrases à trous.
" Mon cœur tu sais, j’ai adoré danser avec toi. Je te trouvais beau. Et je n’ai pas encore trouvé le moyen de me sentir près de toi quand tu me manques, alors tu me manques…et quand je pense à toi, quand je t’imagine là bas, je repense à ce que tu dis…pour ne pas être triste
« Je t’aime autant si ce n’est plus que la danse »
Et je sais que ta vie est magique, je t’envie car je n’ai rien de magique."
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