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Impatiente
--> Tu es là.

Bon, je serais à toi. D’accord. Ok ça marche - top là !

Tu m’arrêtes quand je me sens pas bien, qu’est ce qui te prends d’être gentil avec moi, que t’ai-je fais pour que tu te mettes à vouloir mon bien, là gratuitement ? Tu m’attrapes le bras et tu me colles contre toi en me regardant avec ton regard sombre et tes yeux méchants de tout ton mètre quatre vingt dix contre mon mètre soixante, et c’est vrai que j’fais pas le poids. Tu prends ça à la rigolade mon craquage chronique, tu me dis petite chieuse, et pas chiante « Dis-moi ce qui t’arrive! ».

Et me voila qui parle qui parle, tu me retiens plus, je m’arrête plus, tu souris, tu me prends la main, tu trouves peut être ça attendrissant que je me livre comme ça. T’as raison j’fais pas la maligne contre tes yeux noirs, j’ai pas intérêt. J’me suis imaginé une semaine que j’allais vite avoir envie de te frapper. Mais j’ai surestimé ma grandeur d’esprit, la liberté, trop peu pour moi, j’ai la malheureuse propension de m’enchainer un peu trop vite aux mains tendues. T’as merdé, bah oui…me regarde pas comme ça non plus... c’est ta faute ! Maintenant tu devras t’occuper de moi. « On est ensemble maintenant, c’est toi…».

Voila, c’est dit, trop tard pour faire marche arrière, j’y crois maintenant.  Et souviens toi bien « ce qu’on apprend aux écoliers, ce qu’on sait depuis tout petit, que les gens à qui l’on fait le mal, font le mal en retour ».

N’empêche que tu m’énerves, voilà, j’suis fâchée, alors je te parle plus, te regarde plus, je regarde tout sauf toi, je tire la tronche, et on verra bien ce qui arrivera. Du coup, tu me regardes pas non plus, et le métro avance. Je tiens la barre en bas, tu tiens la barre du haut, t’as l’air immense, mais j’m’en fou, tu m’fais pas peur !

Puis le métro s’arrête, je te jette un regard lourd de sens, on verra bien si tu comprends, et je sors d’un pas décidé sans baisser les yeux. J’te dis même pas au revoir ni à demain, vas’y rentre chez toi, je rentre chez moi. Sans me retourner je monte les marches deux par deux et seulement une fois en haut je m’arrête. C’est là que je me retourne…et t’aperçois derrière moi, le sourire aux lèvres… alors je me précipite dans tes bras en riant, je sais plus le pourquoi du comment du début de l’histoire.

« Si on veut vivre des choses fortes, il faudra bien passer par là »

Y’a un grand point d’interrogation devant moi, y’a plus cette ligne tout droite qui fonce dans le mur. J'ai arrêté de flotter, y’a un sens à tout ça, y’a des mots, des gestes. J'peux cesser de courir après le vent, j'peux courir après toi.

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Ecrit par nolita, à 21:36 dans la rubrique "Actualités".



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