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Si c'est un homme...

Je noie ma peine dans ton souvenir.

Je meurs de ne plus me souvenir ton visage, d’avoir perdus tes traits dans les tréfonds de l’abime qui nous séparait. Dans mon souvenir tu n’es pas plus monstrueux que tu ne l’as été, tu existes vaguement. Pourtant je sais trop bien. J’ai là, tout près, la conscience de tout ton être et le mépris qu’il m’inspire. Je sais la distance qui sépare nos deux corps, qui était déjà si forte avant. Je m’efforce de voir le mal en toi, celui que je voyais trop bien avant. Mais tu deviens flou, et je ne me souviens que de ce que j’aimais. Je cherche à reconstruire ce mal être pour ne rien regretter.

Te regretter… Je refuse de te regretter, je veux me souvenir de ce que j’espérais avant. Vivre sans toi, être ailleurs, t’oublier. Je rêvais à un autre que toi, un plus fort, un plus protecteur, un plus aimant, plus doux. Je l’ai près de moi, il existe et parce que tu es loin je te regrette malgré tout, malgré lui. Regretter quoi ?! Tes yeux trop bleus et trop clairs qui ne me regardaient pas ? Tes mains plus douces sur une autre peau qui la mienne ?

Il ne pense qu’à me toucher lui, il plonge ses yeux dans les miens quand il me fait l’amour. Il me console quand je pleure parce qu’il comprend ma solitude, et il savoure ma présence. Il essuie doucement le noir autour de mes yeux même en sachant que c’est toi, il voit ton image dans mes yeux et malgré ça il me réchauffe dans ses bras immenses. La souffrance te répugnait et la faiblesse te dégoutait. Simplement, ce que tu ne voyais pas c’est que ma force se puise dans l’amour qu’on me porte et ta froideur me faisait dépérir.

Disparait, sors de moi.

Il me reste à oublier toutes ces choses trop fortes et trop vagues qui me rattachaient à toi. Ces petites choses infimes qui ne veulent pas sortir de moi, des choses insignifiantes qui à elles seules pouvaient compenser ton indifférence méprisante. Ces petites choses solides qui m’auraient enchainé à toi toute ma vie à espérer inlassablement que tu te mettes à m’aimer. Et ces choses insondables venaient de mon imagination, de ma stupide naïveté…tout ce rêve qui m’encombre le cœur et qui te rendait si précieux. Mais je ne rêvais pas de toi avant. Je repense à tes petites phrases rassurantes. Bien sur elles n’avaient aucun poids sur notre histoire, mais elles existaient.

Quelque chose a pu exister entre nous en dehors de mes pleurs et de notre tristesse et qui se dessine seulement maintenant. Parce qu’on se détestait autrefois quand on pouvait encore s’embrasser et qu’on ne s’embrasse plus aujourd’hui, j’espère naïvement malgré tout, malgré toi, ta pute, malgré moi et ceux qui m’entourent, que je te manque un peu quand même…

Ecrit par nolita, à 17:26 dans la rubrique "Actualités".



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