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Jeudi
Il doit rentrer sur Reims à 17h. Troisième heure de stats, on végète devant l’écran d’ordi. Il me demande si j’veux bien l’accompagner à
On arrive devant Euralille et il se traine son énorme sac de voyage. Il m’attrape par la taille et me pose sur ses genoux, il me caresse le visage. Sa main fait trois fois mon visage, j’ai l’air d’une poupée de chiffon qu’il trimbale à son aise. On attend en bas de l’aéronef, je repense au concert avec Ryne et ô combien je ne pensais qu’à Sacha alors même qu’il n’était pas là et ô combien tout mes souvenirs se rattachent à lui, même quand ils ne sont pas partagés. Je regrette. Il enfouit son visage dans mon cou et j’adore. Je résiste pour ne pas trop apprécier, je risque d’être contaminée par sa tendresse, je sais que ce n’est pas l’heure. Dans dix minutes il va partir, il va rentrer chez lui et revoir son ex, je vais disparaitre. Dans dix minutes en plus ce sera les vacances, je ne le reverrai qu’à
Vendredi
J’ai cours toute la journée et il est à Reims. Je pense sincèrement ne pas avoir de nouvelles pendant plusieurs jours, tout au plus quelques textos. Il m’appelle à midi pour me narguer disant qu’il était encore dans son lit. Je raccroche en souriant. Je repense à ces petites remarques qu’il me fait, ces petits compliments masqués, qui n’engagent à rien mais qui ont tellement de sens pour moi… ne pas y penser !
Dimanche
Cinq heures de l’aprem, je suis toute seule et j’en ai marre. Trois heures que je planche sur mes fascicules de socio, ce dimanche premier jour de vacances !!! On a passé la matinée avec Gauthier à laver la maison des restes de la soirée d’anniversaire de ma sœur. Elle est partie avec son copain et j’essaye de bosser.
Je refuse d’admettre que j’attends un texto de Nordine. Juste pour savoir s’il pense un peu à moi ou si l’intégralité de son cerveau s’est remplie de son ex. Je retourne me faire un dixième café quand mon portable sonne. Il me demande si j’vais bien et me raconte son week end, ça ne va pas bien loin mais ça m’intéresse. Bizarrement j’ai envie qu’il me raconte sa vie parce que je sens qu’il a envie de me la raconter aussi, juste pour discuter. Je repense à Sacha et à ses coups de fil blasés, qui duraient trois minutes et à l’issue desquelles je me retenais de ne pas balancer mon portable dans le mur d’en face. Il m’appelait par obligation, pour faire acte de présence en redoutant que je lui reproche de ne pas le faire. Je ne me souvenais pas qu’on puisse décrocher son téléphone et bondir de joie en entendant une autre voix au bout du fil. Ça fait du bien.
Il me dit qu’il revient à Lille mercredi et demande quand je reviens. On s’était dit qu’on irait bosser à
Voyant la discussion toucher à son terme il me dit « au fait, ça me fait du bien de penser aux deux jours qu’on a passés… »
- moi aussi…
Chuuuut Mathilde, dis rien !