J’ai écris ça cet été, en aout, c’est drôle de relire ça maintenant…mon cœur a fait les montagnes russes depuis que je sors avec lui.

Flash-Back

« Ma puce, dans six mois on se fiance »

Tu vois mon amour, tu dis 80% de choses qui me blessent et 20% de choses qui me font trembler, et la somme de tout ça c’est que je t’aime de plus en plus en ayant de plus en plus confiance en ton amour.

Hier tu me caressais doucement la joue, je ne voyais plus l’immense écran qui nous faisait face, trop occupée à savourer la douceur de ton doigt qui glissait sur ma peau.

Plus tard tu m’as dit que « je faisais trop attentions aux détails », si je t’avais décris ne serait-ce qu’un dixième de cette sensation tu aurais compris toute la véracité de ton reproche. Je te vois d’ici t’arrêtant sur « reproche » parce qu’à chaque fois que tu m’en fais un tu t’efforces de me faire entendre que ce n’en est pas un, et au fond, t'as pas tord.

« Si tu m’aimais je serais parfaite », et je voudrais élucider le mystère de tout ce que tu n’aimes pas en moi. Il faudrait surement commencer par ce que tu aimes et changer le reste.

C’est ça l’amour pour moi…croire qu’il est impossible de trouver la perfection chez quelqu’un d’autre. Que la perfection n'existe qu'en l'être aimé. C’est croire que personne d’autre n’a de qualités que celui là n’a pas.

J’étais muette, coincée entre tes bras et sous ton corps. Tu m’observais, tu pouvais tout me dire et j’attendais.

Si je t’avais dit, en toisant tes yeux bleus plongés dans les miens, que tu ne m’avais jamais dit que tu m’aimais.

Et j’ai plongé mes yeux noirs dans tes yeux bleus et j’ai hoché la tète sans savoir ce que tu disais, trop occupée à reconstituer dans le souvenir de tes mots une déclaration, à recoller des brides imprimés dans ma mémoire et à les rattacher au « je t’aime » que tu murmurais. Mis bout à bout c’était terriblement intense. Tu as plongé ta tète dans le creux de mon épaule et tu respirais fort.

« Tu donnes trop d’importance au détails »

Parce que chaque geste et chaque mot est analysé…tout est un cataclysme en moi.

J’y peux rien, et c’est comme ça.