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.....Arf, tout le monde a l’air de prendre des résolutions depuis quelques semaines. J’y avais pas encore songé !

Et puis, paf, aujourd’hui j’ai eu une révélation, j’ai une résolution plus qu’évidente à prendre.

Nous voila vendredi soir, et j’aurai peine à vous faire sentir la joie qui m’envahie ce jour (enfin je mens, depuis ce soir dirons nous), une joie telle qu’on en ressent a l’approche de noël quand on fête ses six ans. Un joie comme celle qu’on ressent avant d’ouvrir un cadeaux… une joie donc, comme on en ressent avant de retrouver son amoureux après un long moment (relatif selon les personnes, donc je m’abstiens de dire que ce n’est qu’une semaine) et qu’on a subit le manque de sa présence jusque que dans les méandres de ses viscères. Mais son absence ne serait rien si je ne m’amusais pas à compter les heures et les jours qui nous séparent, je sais, j’ai compris, je suis maso des sentiments. Pourtant j’en ai de la chance !

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Alors voila, ce que je me suis amusée à faire, durant les heures qui étaient consacrées (à la base) à la relecture intensive et acharnée (a la base) des verbes irréguliers d’anglais… plus les mots invariables si affinités….des relectures et recopiages des textos de mon chéri ! Ok, au bout du 10^e ça tourne un peu en rond, mais voila, j’me disais qu’un seul de ces textos vaudrait cher s’il ne m’en envoyait plus… et je me suis mise à kiffer mes textos. J’en venais presque à faire des petits cœurs autour mais j’étais pas encore gaga à ce point, je me suis contentée de bien écrire et de les relire un à un, parce que finalement à force on devient aveugle.

Et cette semaine sans lui, à attendre un message, à m’inquiéter pour son mal de crâne et regretter de pas être auprès de lui, m’a faite sentir que c’était très con de lui en vouloir pour n’importe quel prétexte bidon « et tu m’as pas prise dans tes bras » « et t’as pas remarqué ma robe » « et tu m’as pas appelé ce soir »…j’ai pensé à ces petits détails, des petits gestes qu’on ne remarque que quand ils ne sont plus, le goût du café de chez lui, et les draps de son lit… que finalement, s’il m’aimait comme il le disait, ça devrait suffire à mon bonheur, que j’étais capable de pleurer ce soir pour un texto qui ne vient pas, mais que je pourrai pleurer demain pour de bon, pour de vrai, pour un texto qui ne viendra plus jamais.

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Et Mathilde se réveille…