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Il boit du café senseo carte noir le matin en fumant une clope.
Il adore manger des sandwichs avec de la salade du curry et du jambon fumé.
Il s’installe toujours dans le sens de la marche quand il prend le train.
Il ne met jamais de veste ou de manteau.
Il déteste le bruit des ongles.
Il préfère dormir sur le ventre et ne fait aucun bruit en respirant.
Et j’aime…
Quand je l’entends rire au téléphone en soufflant sa fumée de cigarette.
Quand il se colle à moi la nuit en dormant.
Apprendre quelque chose qui me fait penser à lui et penser que je pourrais lui répéter…
…..Et j’voudrais tout reprendre à zéro. J’voudrais aspirer les pensées qui m’assaillent, tout ces souvenirs assassins qui ruinent la sérénité que je trouve auprès de lui et dont j’ai besoin. J’voudrais savoir passer au dessus de ça.
Si je pouvais oublier la rancœur, la souffrance et cette incompréhension qui se dressent comme un mur chaque fois que j’y pense.
Au point où j’en étais, j’étais persuadée de réussir à faire un tableau blanc.
Le traumatisme et la peur ne me laissait plus voir que sa douceur, ses yeux bleus, ses baisers… j’étais prête a y laisser ma fierté et plus s’il revenait vers moi. Tout ce qu’il pouvait me reprocher, ma personnalité, mes faits et gestes, tout, j’étais sure de pouvoir tout contrôler, d’être une autre personne s’il le fallait, si je pouvais le récupérer.
Je ne pleurerais plus, je ne me plaindrais plus, le monde pourrait s’écrouler que je sourirais encore s’il était avec moi.
Pourtant, j’ai beau avoir décidée formellement, m’être juré à moi-même de profiter de chaque minute avec lui comme si c’était la dernière, ne plus jamais passer une minute a souffrir avec lui, être heureuse tout le temps en pensant qu’il pourrait ne plus être là, m’imprégner de son parfum comme s’il était en édition limité et que quand il se serait évaporé il ne me resterait qu’un pale souvenir de cette odeur… comme si chaque minute était une petite mort, je suis toujours hantée.
Chaque fois que je dis un mot de travers je le vois me sourire comme pour m’excuser et dire « c’est rien » avec ses yeux. Ça refait surface et j’y peux rien. J’ai mal, je me blottis contre lui en fermant les yeux et en pensant que je suis avec lui, je le serre pour sentir son corps encore plus fort.
J’voudrais lui demander sincèrement si j’en avais le courage ce qu’il en serait si on inversait les rôles :
.
« Si on faisait comme si c’était moi qui avait embrassé un blond à une soirée, comme ça…après avoir un peu bu, pendant une seconde de doute. Et si je te l’avais annoncé quelques jours après, en regrettant... et que je t’avais largué encore un peu après pendant une seconde de doute ?
Et si j’étais revenue le lendemain en m’excusant… embrasser c’est pas vraiment tromper…
On aurait continué...
Si je t’avais dit que tu ne savais pas me toucher, que j’étais frustrée avec toi, si je t’avais annoncé un jour que j’avais couché avec un autre mec, parce que je doutais, que je savais plus trop où j’en étais, si j’étais allée baiser avec lui, un inconnu, si tu l’as vu, on a fait un poker avec lui, pas terrible… dans sa voiture, comme ça…il m’a touchée, deshabillée, il m’a tenue contre lui, il est entré en moi, il a frotté son corps contre le mien… toi tu étais quelque part, tu faisais quelque chose...
Si j’avais pleuré dans tes bras en m’excusant, en disant que je regrettais, oublions, c’était une erreur. Je t’aurais demandé pardon. Et je t’aurai dit que tu étais l’homme de ma vie, j’avais compris maintenant, je me ferai pardonner…
Et puis merde, arrête de pleurer ! T’es pas heureux avec moi ? J’suis si affreuse ? Je fais des efforts, t’as pas le droit de penser des choses si méchantes de moi… N’en parlons plus.
Et pendant tout ce temps je t’aurais donné de bonnes raisons, et surtout que je t’aimais.
J’aurais fait remarquer de temps en temps que quand même, t’es pas facile à vivre, quand même c’est un peu ta faute, c’est vrai, t’es sensible, tu pleures un peu pour rien et puis ce que t’as vécu avant je m’en fou un peu j’y suis pour rien…c’est pas a moi de soigner tes blessures, je t’aime et c’est déjà beaucoup.
Et si un soir, un moment de doute, si j’avais craqué. Si j’en pouvais plus, si j’étais fatiguée, épuisée, perdue, si je savais plus quoi faire, quoi te dire, si je te quittais, te mettais dehors, sur le trottoir, si je voulais plus t’entendre, si j’avais besoin d’être seule et qu’il me fallait de l’air ?
Si je te rappelais le lendemain ?
Si je te disais pardon, je t’aime, je reviens. T’inquiète, on va se marier et avoir des bébés.
Alors d’une voix soulagée, t’aurais répondu « moi aussi je t’aime, c’est rien »… »
Arf, et mes amis ne veulent plus entendre les récits détaillés de mes péripéties sentimentales… Oui je sais très bien me convaincre que j’ai raison d’être avec lui, mais non c’est pas un salop ! Il m’aime, ça peut tout cautionner.
J’essaye d’éviter leurs regards navrés, leur regard qui me rappelle les 14567fois ou je leur ai balancé des textos désespérés pendant la nuit… des milliers de fois ou j’ai pleuré, et qu’ils m’ont rassurés. J’essaye de pas leur reprocher de ne plus y croire.
Alors je regarde en avant, en arrière, en face. J’essaye de pas trop regarder quand même. J’essaye de ne plus penser qu’aux raisons qui me faisaient espérer son retour.
Et je me noie dans ses « je t’aime » et ses câlins, je m’imprègne de ces moments fragiles et éphémères… puisque j’ai oublié mes valeurs, mes rêves et ma raison…pour ça…
Puisqu’il n’y a qu’en ça que je peux croire.
Commentaires :
passionnee-par-les-reves |
Je m'aperçois petit à petit que les Danseurs ont une part de commun, une part d'humain, une part que le reste du monde a aussi. Et ça fait bizarre, cette part qui n'est pas terrible, qui est franchement dégueulasse. |
nolita 24-03-08
à 19:08 |
Re:Oui voila, il y'a ceux qui sont là parce qu'il ont un ego énorme et une envie irréductible de prouver leur génialissime talent, et y'a ceux qui ont la danse comme la rage, comme un amour qui leur fait tout traverser. Sacha il a du s'y accrocher comme a une bouée pendant longtemps. Et c'est la source de l'admiration sans borne que j'ai pour lui. Mais je sors pas avec le danseur, je sors avec Sacha, juste lui. Alors y'a le coté maso, le coté réveuse inébranlable... Quand une petite danseuse du cnsm s'est mise a grogner devant moi parce qu'elle était de mauvaise humeur "tu devrais pas rester ici franchement, l'air est pollué". Je me disais que l'air été plein d'étoiles, qu'il y'avait toute cette musique qui planait...mais c'est hostile, et y'avait lui à coté de moi, juste lui. |
à 12:10